Le CRAC communique : opération le « NON » des rues

Un an après le déni de démocratie, le CRAC crie le « NON » des rues ; c’est par ces quelques mots inscrits sur l’ensemble des panneaux d’affichage de Bois-Guillaume-Bihorel, que le CRAC, Comité de Résistance et d’Actions Citoyennes, a voulu rappeler qu’un soir du 4 juillet 2011, des élus ont renoncé à tout esprit démocratique et républicain en choisissant délibérément, pour de médiocres raisons de politique partisane et au mépris de la volonté clairement exprimée par une large majorité des habitants, de voter la fusion des communes de Bihorel et Bois-Guillaume.

Le poids des faux, le choc des poteaux

Une centaine de fausses plaques de rues – en fait, plus vraies que les officielles – ont également été disséminées un peu partout dans la ville : « rue de la République bananière, de la consultation bafouée, du déni de démocratie, de la mascarade, du débat bidon, du mariage forcé, du maire illégitime ou du maire fossoyeur, place de la forfaiture ou place de la honte, etc… » ; les libellés expriment avec force l’incroyable violence faite il y a un an aux habitants des deux communes.

L’empressement et la rage avec lesquels les affiches et les nouvelles plaques de rue ont été arrachées dans les premières heures de la matinée sont un encouragement pour le CRAC à poursuivre inlassablement ce travail de mémoire. L’équipe municipale en place parie sur l’oubli de leur forfaiture pour obtenir un nouveau mandat ; c’est un pari risqué.

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