OCCUPATION DE LA FERME DES BOUILLONS : des actions contre du béton
La ferme des Bouillons à Mont-Saint-Aignan, soit 4 hectares et une dizaine de bâtiments, est occupée depuis le 6 décembre 2012 par une association qui a déjà recruté plus de 100 militants, ainsi qu’environ 500 signatures pour sa pétition.
Il s’agit d’éviter la destruction du site et d’œuvrer pour la sauvegarde et l’utilisation de ces terres agricoles. Il s’agit également de faire écho à l’occupation de la « Zone à défendre » de Notre-Dame-des-Landes, une lutte d’une ampleur qui dépasse largement le cadre régional et rassemble tous les écologistes et ceux qui sont convaincus que nous sommes véritablement à la croisée des chemins.
Quand ma main gauche ignore ce que fait ma main droite
Alors que nationalement ou régionalement fleurissent de vertueux engagements collectifs à ne plus artificialiser les terres agricoles, localement les mêmes ou leurs représentants continuent absurdement à bétonner ou à lotir à tout va.
C’est le type même de comportement qui mène une large partie de la population à se détourner des élections (pièges à c!..) à partir du moment où la parole publique n’est pas honorée. Il fut même un temps, fort lointain, où l’engagement républicain s’imposait aux successeurs…
Lorsque l’on constate la maigreur squelettique des sections locales des partis hégémoniques, il y aurait manifestement du grain à moudre pour promouvoir une logique plus respectueuse des engagements contractés.
Car c’est tout bonnement un déni de démocratie que de piétiner des accords de gestion municipale pris par des représentants élus.
Qui voudra croire que 4 hectares de terres agricoles et des bâtiments d’un autre âge valent un investissement spéculatif de 700.000 euros sans aucune arrière-pensée?
Le surenchérissement continu et inexorable des énergies associé aux conséquences d’un dérèglement climatique que nul ne conteste aujourd’hui devraient conduire à brève échéance à une transition économique et écologique favorisant la relocalisation des échanges et parmi ceux-ci la promotion d’une agriculture de proximité, comme la maraîchage bio au demeurant bien peu présent dans notre département comme par hasard situé au fin fond des classements nationaux sur ce critère.
La destruction de la Ferme des Bouillons et son artificialisation programmée sont à ce titre exemplaires de ce qui ne convient de ne plus faire, comme de la pensée archaïque inhérente à un mode de désignation par cooptation coupée d’un véritable ancrage social.
Un peu d’air et un peu de vert, s’il vous plait!
bravo encore bravo…..bon courage ,bon courage,ne cédez pas
mr mme buee